Le rituel est immuable. En début de printemps, le CIO annonce via un long communiqué la composition des 26 commissions qui composent son organisation. La version 2017 est connue dans le détail depuis mardi 25 avril. Elle est marquée, sans grande surprise, par une présence encore accentuée des femmes et, moins attendu, par l’entrée remarquée de plusieurs représentants de la nouvelle génération, « les dirigeants de demain ». Sous l’impulsion de Thomas Bach, les femmes représentent désormais 38 % des sièges au sein des commission, un record historique et une hausse de 70 % depuis 2013. En 2017, les commissions du CIO comptent 29 femmes de plus qu’en 2016. Elles sont aujourd’hui présentes dans les 26 commissions. Autre tendance: une plus grande universalité, grâce à une augmentation du nombre de membres originaires d’Amérique, d’Afrique et d’Asie. Commentaire de Thomas Bach: « Ces changements s’inscrivent dans le droit fil des réformes de l’Agenda olympique 2020 et traduisent nos principales priorités, à savoir une plus forte participation des femmes et une représentation continentale plus large. » Cette nouvelle cuvée voit également arriver dans la famille olympique « une nouvelle génération d’hommes et de femmes qui seront les dirigeants sportifs de demain ».
Parmi les autres nouveautés, la création d’une commission « numérique et technologie », destinée à conseiller la session, la commission exécutive et le président du CIO sur les questions relatives à l’utilisation efficace et sûre du numérique et des technologies de l’information. Elle est présidée par l’Argentin Gerardo Werthein. A noter, enfin, l’arrivée du Français Laurent Petrynka, le président de la Fédération internationale du sport scolaire (ISF) au sein de la commission Education olympique, où il rejoint notamment son compatriote Denis Masseglia et le Belge Thierry Zintz. Précision: le Namibien Frankie Fredericks conserve sa place au sein de la commission du Programme olympique. Patrick Hickey, toujours sous le coup d’une enquête de la justice brésilienne, figure également dans les listes, mais son nom est accompagné d’une discrète astérisque.