Avis de tempête sur la Coupe du Monde féminine de football en 2015 au Canada. Un groupe formé des meilleures joueuses professionnelles a saisi la justice canadienne pour forcer la FIFA et la fédération locale à revenir sur leur décision de faire disputer les rencontres sur des terrains synthétiques. Les plaignantes sont une vingtaine, originaires des Etats-Unis, de France ou du Brésil. Elles ont saisi le Tribunal des droits de la personne d’Ontario car elles estiment que cette affaire constitue une discrimination sexuelle. Menées par l’Allemande Nadine Angerer et l’Américaine Abby Wambach, elles estiment que faire jouer les matchs sur des terrains synthétiques, et non des gazons naturels, constitue une « discrimination » à caractère sexuel. Une porte-parole de l’Association canadienne de soccer a indiqué à l’AFP que leurs juristes étaient en train d’étudier cette plainte. « Nous allons nous abstenir de tout commentaire pendant ce processus », a fait valoir Michèle Dion.