La crise sanitaire et les appels au boycott n’y changent rien : les organisateurs chinois des Jeux d’hiver de Pékin 2022 avancent sans se retourner. A moins de 11 mois de l’événement, ils ont lancé cette semaine une première salve d’épreuves pré-olympiques. Ces « test-events » doivent durer une dizaine de jours et concerner cinq sites de compétition, en hockey sur glace, patinage de vitesse et curling. Mais, annonce attendue, la participation est strictement chinoise en raison des restrictions de déplacements liées au COVID-19. Les médias locaux pourront couvrir sur place les épreuves pré-olympiques, mais leur accès aux athlètes restera très distant, une paroi en plastique épais les séparant des compétiteurs dans les zones mixtes. Dans le même temps, la mobilisation anti Pékin 2022 se poursuit un peu partout dans le monde. Jeudi 1er avril, pas moins de 200 organisations de défense des droits humains ont appelé la société américaine Mars Wrigley à retirer sa marque Snickers – barre chocolatée officielle des Jeux d’hiver 2022 – de l’événement olympique et paralympique. Dans le cas contraire, préviennent les militants, elle pourrait apparaître comme « coupable par association ».
— Publié le 2 avril 2021