Les condamnations se succèdent et se ressemblent, au Japon, dans le scandale de corruption lié aux Jeux de Tokyo 2020. Le tribunal de district de Tokyo a prononcé, jeudi 11 mai, des peines de prison avec sursis à l’encontre de deux anciens hauts dirigeants de l’agence de publicité ADK Holdings. Hisamatsu Shigeharu et Tada Toshiakipour ont été reconnus coupables d’avoir versé des pots-de-vin, pour une valeur d’environ 100.000 dollars, à l’ex patron du groupe Dentsu et membre du conseil d’administration de Tokyo 2020, Takahashi Haruyuki. Les deux hommes l’avaient sollicité pour qu’il use de son influence afin d’obtenir des contrats de partenariat pour certains clients de l’agence ADK. Le tribunal a condamné Hisamatsu Shigeharu à 18 mois de prison, et Tada Toshiakipour à une peine de 12 mois, avec dans les deux cas un sursis de trois ans. L’ancien président d’ADK, Ueno Shinichi, fait l’objet d’un procès distinct après avoir admis lui aussi le versement de pots-de-vin. Fin avril, le premier procès du scandale de corruption aux Jeux de Tokyo avait rendu un verdict assez comparable. Hironori Aoki, 84 ans, l’ancien président de la chaine de vêtements pour hommes à son nom, lui aussi reconnu coupable d’avoir corrompu Takahashi Haruyuki, a été condamné à 30 mois de prison avec sursis.
— Publié le 12 mai 2023