Les sanctions tombent, au Japon, dans l’affaire de corruption liée aux Jeux de Tokyo 2020. Elles sont lourdes. L’ancien président d’Aoki Holdings, l’un des nombreux partenaires du dernier rendez-vous olympique d’été, a été condamné ce vendredi 21 avril à 30 mois de prison avec sursis. Il est le premier condamné du long feuilleton ouvert l’an passé par la justice japonaise. Sans doute pas le dernier. Hironori Aoki (photo ci-dessus), âgé aujourd’hui de 84 ans, a été jugé coupable par le tribunal de première instance de Tokyo d’avoir versé des pots-de-vin pour assurer à son ex entreprise, une chaîne de magasins de costumes, une place parmi la liste des partenaires des Jeux de Tokyo 2020. Le parquet avait requis 30 mois de prison ferme. Le tribunal a penché pour la clémence en prononçant une peine avec sursis. Pour rappel, Hironori Aoki avait été arrêté en août dernier, en même temps que deux de ses anciens collaborateurs. Il était alors soupçonné d’avoir versé l’équivalent de 320.000 euros en pots-de-vin à Haruyuki Takahashi, l’ancien patron du groupe Dentsu, membre du conseil d’administration de Tokyo 2020.
— Publié le 21 avril 2023