— Publié le 16 avril 2018

Protéger les nations propres

Haltérophilie

Le vent de la réforme souffle sur l’haltérophilie. Sa fédération internationale (IWF) a annoncé la semaine passée une forme de révolution dans l’attribution des quotas olympiques, à accordant seulement deux places (une chez les hommes, l’autre chez les femmes) aux Jeux de Tokyo pour les pays ayant recensé au moins 20 cas de dopage entre 2008 et 2020. Une sanction dont sont déjà frappés la Russie, le Kazakhstan, l’Azerbaïdjan, l’Arménie et la Biélorussie. Pour Attila Adamfi, le directeur général de l’IWF, cette réforme doit favoriser et protéger les nations propres. « Ce n’est pas un secret, nous sommes sous pression, a expliqué le Hongrois à l’agence Reuters, en référence à la menace du CIO de retirer l’haltérophilie du programme des Jeux. Il est évident que nos décisions ne font pas seulement des heureux, mais nous devons envoyer un message fort au CIO et au monde de l’haltérophilie. Nous devons leur montrer que nous protégeons les nations propres et sommes déterminés à nettoyer notre sport. Nous ne sanctionnons pas tout le monde, nous offrons des opportunités nouvelles et des quotas supplémentaires aux pays propres. »