La lutte contre le dopage semble loin d’être gagnée pour l’haltérophilie. Pour preuve les quatre cas positifs détectés lors des derniers Mondiaux, disputés du 28 novembre au 5 décembre 2017 à Anaheim, aux Etats-Unis. Le plus spectaculaire concerne le Lituanien Aurimas Didzbalis, médaillé de bronze en moins de 94 kg aux Jeux de Rio 2016. Il a été testé positif à un stéroïde anabolisant. Un résultat qui l’exclu du classement des Mondiaux 2017, où il avait décroché la médaille d’argent. La Fédération internationale d’haltérophilie a également annoncé que trois autres compétiteurs avaient été contrôlés positifs: l’Albanaise Romela Begaj (médaillée d’argent), le Roumain Dumitru Captari, et le Chypriote Dimitris Minasidis. Pas moins de neuf pays avaient été exclus des championnats du monde 2017 pour infractions multiples en matière de dopage, dont la Russie, la Chine et la Turquie.