Où se jouera l’Euro 2020 de football ? A deux mois de l’événement (11 juin au 11 juillet), la question reste encore sans réponse. L’UEFA a accordé un délai supplémentaire à quatre villes hôtes de la compétition, Munich, Rome, Bilbao et Dublin, pour apporter la garantie que les spectateurs seront autorisés dans le stade. Elles ont désormais jusqu’au 19 avril pour présenter un plan stratégique à l’instance continentale. La menace la plus sérieuse semble peser sur Dublin, où l’UEFA craint que le long confinement imposé par les autorités irlandaises empêche d’avoir une réponse dans les dix jours à venir. Menace également sur Bilbao, où les autorités du Pays basque seraient prêtes à accepter du public, mais à la condition que la campagne de vaccination ait permis de sécuriser 60 % de la population au moment du début de l’Euro, un scénario aujourd’hui peu crédible. En Italie et en Allemagne, en revanche, les garanties d’accueil du public devraient pouvoir être apportées dans les temps. Les villes de Bakou en Azerbaïdjan, et Saint-Pétersbourg en Russie, ont assuré l’UEFA que les stades pourraient être remplis à au moins 50 % de leur capacité. À Wembley, au moins un quart des 90.000 places du stade sera rempli lors de la phase de groupes et les huitièmes de finale. L’objectif est de porter la capacité à un minimum de 45.000 places pour les demi-finales et la finale du 11 juillet. Enfin, la capacité annoncée se situera entre 25 et 33 % à Amsterdam, Bucarest, Copenhague et Glasgow.