Le Tribunal arbitral du sport (TAS) ne plaisante pas. L’institution basée en Suisse a infligé au docteur russe Sergey Portugalov la plus lourde des sanctions: la radiation à vie. Connu pour ses activités d’entraîneur en athlétisme, mais également en natation et en ski de fond, il était accusé par l’Agence mondiale antidopage (AMA) de fournir à ses athlètes des produits dopants, « au mépris de leur santé et de leur bien-être ». Le TAS a jugé que les preuves de sa culpabilité étaient suffisamment évidentes pour le radier à vie. Le Tribunal agissait dans cette affaire en première instance, s’étant substitué pour l’occasion à l’agence russe antidopage (Rusada).
— Publié le 14 mars 2017