La Fédération équestre internationale (FEI) a bouclé sans remous, mercredi 17 novembre, son assemblée générale annuelle. Organisée pendant quatre jours à Anvers, en Belgique, elle s’est tenue en mode hybride, avec 230 délégués présents sur place, plus quelques centaines assistant aux débats et aux rapports à distance, en streaming. Au total, 117 des 136 fédérations nationales membres de l’instance ont assisté d’une manière ou d’une autre à l’assemblée générale. A la différence de la majorité des instances internationales du mouvement olympique, elle n’était pas élective. Le Belge Ingmar De Vos, élu pour la première fois en 2014 au terme d’un scrutin réunissant quatre candidats, a été reconduit sans opposition en 2018 pour une deuxième mandat. La prochaine élection se déroulera donc l’an prochain. L’un des moments marquants de l’assemblée générale a concerné la préparation des Jeux de Paris 2024. La FEI a pris la décision de conserver l’ordre habituel de ses disciplines olympiques, avec le concours complet en début de programme, suivi du dressage, puis enfin du saut d’obstacles. Elle a aussi voté, par 70 voix contre 30, pour un maintien du format des épreuves par équipes aux Jeux de Paris 2024, avec trois cavaliers au lieu de quatre lors des Jeux d’avant Tokyo 2020. Ce nouveau format a été testé l’été dernier aux Jeux de Tokyo.
