Les élections se suivent et se ressemblent dans le monde du football. Leur point commun : un scrutin joué d’avance. A l’image de Gianni Infantino à la FIFA et Aleksander Ceferin à l’UEFA, Salman bin Ebrahim Al Khalifa s’est présenté devant les électeurs de la Confédération asiatique de football (AFC), mercredi 1er février, sans la moindre opposition pour le poste présidentiel. Il a été reconduit pour un nouveau mandat de quatre ans, lors du congrès de l’instance à Manama (Bahreïn), sans qu’il soit vraiment nécessaire de compter les voix. « Je voudrais vous remercier tous d’avoir placé votre confiance en moi pour un autre mandat de quatre ans, a-t-il déclaré à la tribune avant même l’officialisation de sa victoire. Le football asiatique est entré dans une nouvelle ère« . Salman bin Ebrahim Al Khalifa est devenu président de l’AFC en 2013, après le retrait forcé du Qatari Mohamed ben Hammam, banni à vie du football à la suite d’accusations de corruption et de conflits d’intérêts. Il a ensuite été réélu sans opposition en 2015 et 2019. Avec cette nouvelle élection, il est assuré de conserver sa place de vice-président de la FIFA. Le congrès de l’AFC s’est tenu en début de semaine à Bahreïn en présence de Gianni Infantino, contre lequel Salman bin Ebrahim Al Khalifa s’était présenté en 2016 pour la présidence de la FIFA. Mais il faut croire que les deux hommes ont trouvé, depuis, toutes les raisons de faire cause commune. L’Italo-Suisse a été l’un des premiers à féliciter l’homme fort du football asiatique après son succès électoral, profitant ensuite de l’occasion pour féliciter l’Asie d’avoir accueilli le Mondial 2022 au Qatar. « La meilleure Coupe du Monde jamais organisée« , a répété Gianni Infantino. Avec Salman bin Ebrahim Al Khalifa à sa tête, l’AFC et ses 47 pays membres ont déjà appelé à voter pour le président de la FIFA, seul candidat pour un troisième mandat lors du congrès de l’instance en mars prochain à Kigali (Rwanda).
