Le coup est passé tout près. Suspendue à titre provisoire par l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) en juin dernier, pour quatre manquements à ses obligations de localisation, la Bahreïnie Salwa Eid Naser peut respirer. Elle a été blanchie. L’AIU a annoncé mardi 20 octobre avoir abandonné les poursuites contre la championne du monde en titre du 400 m, médaillée d’or l’an passé à Doha avec le chrono de 48 sec 14, troisième meilleur temps de l’histoire. Après avoir planché sur son dossier, et entendu les avocats de l’athlète, le tribunal de discipline de World Athletics a décidé d’annuler l’un quatre tests manqués. Il remonte au 12 avril 2019. Selon World Athletics, le contrôleur dépêché au domicile de Salwa Eid Naser n’aurait jamais trouvé son appartement. Il n’aurait pas non plus réussi à la joindre au téléphone. Résultat : le manquement au contrôle inopiné n’est plus retenu. Et les trois autres n’entrent pas dans la période de douze mois requise pour une infraction au règlement antidopage. En revanche, le manquement enregistré en janvier 2020 est toujours actif. L’AIU a la possibilité de faire appel devant le Tribunal arbitral du sport de la décision de World Athletics dans les 30 jours. Salwa Eid Naser risquait une suspension de deux ans.
