
Tous les candidats briguant le siège de président du CIO ont été interrogés sur les athlètes transgenres, et tous ont affirmé leur volonté de préserver le sport féminin. Juan Antonio Samaranch Jr est probablement celui qui se montre le plus précis quant au calendrier qu’il veut mettre en place. L’Espagnol a confié à Reuters qu’il souhaitait qu’une solution soit trouvée avant les Jeux olympiques de Milan-Cortina, qui s’ouvriront le 6 février 2026. « Nous devrions faire de notre mieux pour qu’une décision soit prise avant les Jeux de Milan-Cortina. Je pense qu’il est presque obligatoire d’essayer. Le délai est très court, mais le calendrier est là », explique-t-il.
Le sexagénaire espère surtout éviter des polémiques similaires à celles entourant les boxeuses Imane Khelif et Lin Yu-ting à Paris 2024. Ces Jeux « parmi les plus réussis de l’histoire, si ce ne sont les plus réussis », ont ainsi été « ternis par ce problème », déplore le dirigeant. En 2021, le CIO avait ordonné aux fédérations internationales d’élaborer leurs propres règles pour la participation des athlètes transgenres. « Une bonne initiative, mais elle n’a pas été suffisante, juge Samaranch. Paris a démontré que l’alarme sociale sur cette question est toujours là, et qu’il y a une compréhension commune … pour que le CIO, en tant que leader du monde du sport, soit également le leader sur cette question. »