Mauvaise pioche pour Sara Errani. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a annoncé via un communiqué, lundi 11 juin, sa décision d’alourdir la suspension infligée à la joueuse italienne, finaliste à Roland-Garros en 2012. Contrôlée positif au letrozole, elle avait initialement été sanctionnée d’une suspension de 2 mois en août 2017. Sara Errani s’était défendue après l’annonce de son contrôle positif, affirmant avoir pris le produit « par contamination accidentelle » en raison de la prise d’un médicament contenant du letrozole par sa mère. Elle avait fait appel, contestant l’annulation de ses résultats. Dans le même temps, l’Agence nationale antidopage italienne (Nado Italia) avait également saisi le TAS, réclamant une sanction plus lourde, comprise entre 2 et 24 mois. Le TAS a rejeté l’appel de la joueuse et lui a imposé une suspension de 10 mois, prenant effet immédiatement. Les deux mois de suspension déjà effectués sont déduits.
— Publié le 12 juin 2018