Le cas Therese Johaug pourrait bien entrer dans l’histoire. La fondeuse norvégienne, championne olympique du 4×5 km en 2010, septuple championne du monde, avait été suspendue 13 mois par l’instance arbitrale du sport norvégien à la suite d’une contrôle positif à un stéroïde. Une sanction que la Fédération internationale de ski (FIS) avait jugée trop clémente, au point de faire appel devant le TAS. Les juges du Tribunal arbitral du sport ont rendu leur verdict mardi 22 août: ils ont donné raison à la FIS et alourdi la peine de la Norvégienne, pour la porter à 18 mois. Therese Johaug est désormais suspendue jusqu’en avril prochain, soit après les Jeux de PyeongChang 2018. « Je suis anéantie. Je rêvais de participer aux Jeux », a-telle déclaré, en larmes, lors d’une conférence de presse. Pour sa défense, la fondeuse avait expliqué avoir absorbé du clostébol, un stéroïde anabolisant, par l’intermédiaire d’une crème pour les lèvres, fournie le médecin de l’équipe nationale. Le TAS a expliqué que Therese Johaug avait manqué à ses obligations en ne vérifiant pas l’emballage du produit, pourtant estampillé d’un symbole avertissant du risque de dopage.
