La course à la présidence de la Fédération internationale de ski (FIS) gagne en épaisseur. Après les Suédois John Eliasch, patron du groupe Head, et Mats Årjes, président du comité national olympique, et le Suisse Urs Lehmann, un quatrième candidat se lance dans la bataille pour la succession de Gian Franco Kasper. Une candidate, plutôt. La Britannique Sarah Lewis, 55 ans, ancienne secrétaire générale de la FIS, a annoncé sa décision de briguer à son tour le poste présidentiel. Une annonce qui intervient six mois presque jour pour jour après son éviction de la FIS, où elle était employée depuis une vingtaine d’années. Sarah Lewis explique dans un communiqué vouloir intégrer davantage les 135 associations nationales et les athlètes dans la gestion de la FIS, mais aussi conduire une transformation digitale pour renforcer le potentiel commercial de l’instance internationale, et enfin introduire des réformes dans la gouvernance. Faute de pouvoir être présentée par la Grande-Bretagne, dont la fédération a déjà choisi de soutenir John Eliasch, Sarah Lewis est présentée par la Belgique. L’élection à la présidence de la FIS est prévue le 4 juin prochain en mode virtuel. En 97 ans d’histoire, la FIS a connu seulement cinq présidents, mais pas encore de présidente.
— Publié le 7 avril 2021