Sebastian Coe l’a confié ce dimanche 8 août, au dernier jour des Jeux de Tokyo : il a proposé son aide dans l’affaire Krystsina Tsimanouskaya, le soir même où la jeune athlète biélorusse a demandé la protection de la police japonaise après avoir contrainte de rentrer au pays de façon anticipée. World Athletics était restée très silencieuse sur ce dossier traité par le CIO et le comité d’organisation, mais Sebastian Coe a expliqué en conférence de presse avoir contacté la Fédération biélorusse d’athlétisme au cours de la première nuit de ce feuilleton. « J’avais besoin d’en savoir un peu plus sur ce qui se passait, a expliqué le Britannique. Je pense que les parties concernées essayaient de comprendre. La fédération et le CIO, notamment, qui tentaient de se renseigner auprès du comité olympique biélorusse. Lorsque j’ai parlé aux gens de la Fédération biélorusse d’athlétisme, ils essayaient encore de rassembler les pièces du puzzle. Le bien-être de l’athlète était très clairement la responsabilité du CIO. Mais Krystsina Tsimanouskaya fait aussi partie de la famille de World Athletics. A ce titre, il est de notre devoir d’examiner cette affaire en profondeur. Nous allons le faire. » Pour rappel, World Athletics a déjà retiré à la Biélorussie l’organisation des championnats du monde de marche par équipes, initialement prévus en 2022 à Minsk.
— Publié le 8 août 2021