Seiko Hashimoto, la présidente du comité d’organisation des Jeux de Tokyo 2020, n’est pas membre du CIO. Pas encore. Mais la Japonaise a été célébrée comme il se doit par l’instance olympique. Elle a reçu, jeudi 3 février à Pékin, le trophée mondial « Femme et Sport » pour l’année 2021. La récompense lui a été décernée pendant la 139ème session du CIO, réunie pour une journée dans la capitale chinoise. Thomas Bach et la Burundaise Lydia Nsekera, présidente de la commission des femmes dans le sport, ont remis sa distinction à Seiko Hashimoto, venue à Pékin pour présenter le rapport final des Jeux de Tokyo 2020 devant les membres du CIO. Le président du CIO et la dirigeante africaine ont également annoncé les noms des récipiendaires des trophées continentaux : Natsiraishe Maritsa (Zimbabwe) pour l’Afrique, l’organisation Figure Skating in Harlem (États-Unis) pour l’Amérique, Zhang Xia (Chine) pour l’Asie, Kari Fasting (Norvège) pour l’Europe, Tracey Holmes (Australie) pour l’Océanie. Les trophées du CIO « Femme et Sport » ont été créés en 2000. Ils récompensent des « personnalités exemplaires et des artisans du changement qui mettent leur voix au service de la promotion de l’égalité des genres et de l’inclusion« . Depuis leur création, ils ont distingué 128 récipiendaires originaires de 67 pays. Les lauréates 2021 ont été choisies parmi 26 candidats présélectionnés par la commission des femmes dans le sport du CIO. Seiko Hashimoto a été désignée en décembre dernier « Femme de l’année » dans le mouvement olympique pour 2021 par le jury de FrancsJeux, à égalité avec Brigitte Henriques, la présidente du comité olympique français (CNOSF).
