Sepp Blatter est sorti de son silence. Le président démissionnaire de la FIFA a répondu aux questions de trois médias européens, mardi 15 décembre à Zurich, les quotidiens italien Gazzetta dello Sport, espagnol Mundo Deportivo et français Libération. Aux deux journalistes française, le dirigeant suisse a notamment expliqué avec le plus grand sérieux: « Je vais être très clair : dans le football, je n’ai jamais de ma vie fait quelque chose que je devrais me reprocher sur le plan de la conscience – on parle d’éthique – ou sur le plan du droit – on parle de pénal. Je peux aller devant n’importe quel tribunal avec la conscience tranquille. Si on voulait m’éliminer, on a failli réussir : le 1er novembre [date de son malaise], si je n’avais pas été aux urgences de l’hôpital de Zurich, où pratiquent de très grands médecins, vous auriez écrit mon épitaphe. »
— Publié le 16 décembre 2015