La dégringolade continue pour Sheikh Ahmad al-Fahad al-Sabah (photo ci-dessus). Le dirigeant koweïtien, longtemps présenté comme l’un des hommes les plus influents du mouvement olympique, a été banni jeudi 27 juillet par le CIO pour une période de trois ans. L’instance l’a annoncé par un bref communiqué sur son site Internet, où elle précise que la commission exécutive a suivi la recommandation de la commission d’éthique. Il lui est reproché d’avoir interféré dans la récente élection à la présidence du Conseil olympique d’Asie (OCA), où son frère cadet Sheikh Talal l’a emporté face au président de World Aquatics, Husain Al-Musallam. La recommandation de la commission d’éthique suggère que la présence de Sheikh Ahmad à Bangkok au début du mois, à l’occasion de l’élection à la présidence de l’OCA, a eu un impact évident sur le scrutin. Réuni en urgence et de façon extraordinaire; la commission exécutive du CIO a également décidé ne pas reconnaitre l’élection de Sheikh Talal à la tête de l’OCA. Ancien président de l’ACNO et de la Solidarité olympique, Sheikh Ahmad avait été contraint de renoncer à ses nombreux mandats et se mettre en retrait du mouvement olympique en novembre 2018, après avoir été accusé de tentative de complot et falsification au Koweït. Il a été condamné par la justice suisse à une peine de prison. Mais il a fait appel de la décision. Le verdict de l’appel n’a pas encore été rendu.
— Publié le 28 juillet 2023