L’Association des comités olympiques asiatiques (OCA) suivra-t-elle l’exemple du CIO ? A la veille du vote pour l’attribution des Jeux Asiatiques en 2030, prévu ce mercredi 16 décembre à Mascate (Oman), le président de l’instance continentale, Sheikh Ahmad al-Fahad al-Sabah, a reconnu qu’un double vote pourrait être la meilleure solution. Deux villes sont en lice : Doha pour le Qatar et Riyad pour l’Arabie saoudite. Deux pour une place, donc. Un choix délicat pour l’OCA, notamment sur le plan diplomatique, les deux pays ayant rompu toutes relations depuis plus de trois ans. « Je crois que nous devrions, à l’OCA, toujours faire preuve de solidarité et d’unité, a suggéré le dirigeant koweïtien mardi 15 décembre, à la veille du scrutin. Pour cette raison, je vais essayer de trouver une solution. J’ai visité les deux villes et elles sont prêtes à accueillir les Jeux Asiatiques en 2030. Elles bénéficient d’un grand soutien financier, d’une excellente infrastructure sportive et d’un grand soutien de la part de tous les niveaux de gouvernement. » Sheikh Ahmad l’a expliqué sans langue de bois : il souhaite obtenir un accord entre les deux candidatures, comme l’a réussi le CIO dans la course aux Jeux d’été en 2024, l’une acceptant de reporter ses ambitions pour les Jeux Asiatiques en 2034, afin de laisser la voie libre à sa rivale pour l’édition 2030.