La candidature de Sherbrooke aux Jeux de la Francophonie 2021 fait son chemin sans traîner en route. Lundi 11 février, les élus du conseil municipal ont voté à l’unanimité la décision de se lancer dans l’aventure. A une condition : limiter la participation financière de la ville à 5,5 millions de dollars canadiens (3,7 millions d’euros). « Il n’est pas question de créer une taxe spéciale ni de couper dans les services. On veut respecter la capacité de payer de nos citoyens. On ne mettra pas un sou de plus », a précisé le maire de Sherbrooke, Steve Lussier. Le budget devra donc être assuré pour l’essentiel par les gouvernements du Québec et du Canada. La ministre du Développement international, Marie-Claude Bibeau, a répété en début de semaine que le fédéral s’engageait à payer 50 % de la facture. Du côté de Québec, la ministre de la Francophonie, Nadine Girault, a rencontré le maire de Sherbrooke lundi 11 février. Elle doit maintenant soumettre le dossier aux ministres des Sports, Isabelle Charest, et de l’Estrie, François Bonnardel. Le gouvernement québécois présentera ensuite le dossier de Sherbrooke aux membres du Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF), qui doivent se réunir les 14 et 15 février à Paris. Il restera alors à trouver une juste répartition des coûts entre le Québec et l’Etat fédéral. Pas le plus simple.
— Publié le 13 février 2019