Stanislav Pozdniakov insiste. L’ancien escrimeur (photo ci-dessus), actuel président Comité olympique russe (ROC), a répété une nouvelle fois que le retour des athlètes de son pays dans les compétitions internationales ne pourrait pas s’accompagner de conditions, comme annoncé la semaine passée par le CIO. « Les Russes doivent participer exactement dans les mêmes conditions que tous les autres athlètes, a-t-il déclaré mardi 31 janvier. Toutes les conditions et critères supplémentaires ne sont pas les bienvenus, en particulier ceux qui ont une composante politique absolument inacceptable pour le mouvement olympique. La Charte olympique stipule que tous les athlètes doivent participer sur un pied d’égalité« . La position de Stanislav Pozdniakov n’est pas nouvelle, le dirigeant russe avait tenu des propos identiques dès la semaine passée, après l’annonce par le CIO de sa volonté d' »explorer les pistes » pour un retour des athlètes bannis. Mais son instance à refuser une participation sous drapeau et couleurs neutres présage un bras de fer très tendu entre la Russie et le CIO. En fin de journée, mardi 31 janvier, le CIO a répondu aux propos du président du ROC par un sobre communiqué. « Les sanctions contre les États et les gouvernements russe et biélorusse ne sont pas négociables, insiste le texte publié par Lausanne. Elles ont été confirmées à l’unanimité par la récente réunion du Sommet olympique du 9 décembre 2022. Elles sont les suivantes : aucune manifestation sportive internationale n’est organisée ou soutenue par une FI ou un CNO en Russie ou en Biélorussie ; aucun drapeau, hymne, couleurs ou autres identifications quelconques de ces pays n’est affiché lors d’un événement sportif ou d’une réunion, l’ensemble du site. Aucun représentant du gouvernement ou de l’État russe ou biélorusse ne doit être invité ou accrédité pour une quelconque manifestation ou réunion sportive internationale.«
— Publié le 1 février 2023