
Quatre-vingt-dix ans après sa mort, Pierre de Coubertin reste plus d’actualité que jamais, comme Thomas Bach l’a rappelé mardi lors de l’ouverture de la 144e session du CIO. Le Français a dirigé le CIO de 1896 à 1925, et attend toujours qu’un compatriote lui succède. Ce sera peut-être pour ce jeudi puisque David Lappartient brigue le poste. « Succéder à Coubertin, cent ans après, ce serait un beau clin d’œil », confie le candidat auprès de Ouest-France. Le président de l’UCI attend l’élection « avec une certaine sérénité », malgré l’enjeu : « Je suis assez calme. Il y a des gens beaucoup plus stressés que moi autour de moi ! J’ai confiance dans le vote de mes collègues. Je me dis qu’ils prendront la bonne décision. Et voilà, si la bonne décision c’est moi, tant mieux. Sinon, on aura un autre président. »
« J’ai rencontré la quasi-totalité des membres, une centaine sur les 109. Le jeu est ouvert. Ce n’est ni gagné, ni ingagnable, assure le Breton. Il faudra convaincre les collègues jusqu’au dernier moment, jeudi. Nous sommes en Grèce depuis ce lundi, tous ensemble. Et on va être ensemble jusqu’au scrutin, ça peut aussi encore évoluer en Grèce. Donc il faut rester concentré. Mais moi, j’y crois, je peux gagner, ma candidature a des atouts, et j’y mets toute mon énergie, comme d’habitude. » Réponse à partir de 16 heures.