La course à la présidence du CNOSF est lancée. Cédric Gosse et Didier Séminet ont déjà avancé leurs pions et fait acte de candidature. Les postulants ont encore une dizaine de jours pour se manifester, jusqu’au 20 avril. Sylvie Le Maux, vice-présidente de l’instance, a rédigé une lettre ouverte, partagée par L’Equipe, afin de rappeler l’importance de cette échéance. « Alors que la campagne pour la succession de David Lappartient à la tête du CNOSF s’ouvre dans une quasi-indifférence, je rappelle les candidats déclarés à leur responsabilité historique face aux attentes réelles du monde sportif. Le sport français a besoin d’un leader visionnaire, capable de travailler avec toutes les fédérations, de les écouter, de prendre en compte leurs problématiques spécifiques et de les concerter pour chaque grande décision », écrit-elle.
La directrice de cabinet de la Fédération française de danse envisage de se présenter pour permettre au mouvement olympique français de relever ses défis. « Comme d’autres, je réfléchis, explique-t-elle. Je ne suis pas donneuse de leçon mais je veux être rassembleuse alors que des profils que d’aucuns diraient opposés se présentent aujourd’hui. » Le CNOSF a déjà été dirigé par deux femmes : Brigitte Henriques, élue en 2021, puis Astrid Guyart, qui avait assuré l’intérim pendant plusieurs semaines en 2023.
