A moins d’une semaine de la cérémonie d’ouverture, la politique continue de s’inviter aux Jeux d’hiver de Pékin 2022 (4 au 20 février). Vendredi 4 février, il manquera au moins un pays lors du défilé des délégations au Nid d’oiseau de Pékin. Les autorités sportives de Taïwan ont annoncé que leurs athlètes ne seraient pas présents pour l’ouverture. Ils ne devraient pas non plus assister dix sept jours plus tard à la cérémonie de clôture. Officiellement, la raison est sanitaire. Selon Reuters, les contraintes de voyage empêchent les Taïwanais d’arriver à Pékin à temps pour défiler à la cérémonie d’ouverture. Il est également prévu de les faire rentrer au pays dès la fin de leurs épreuves, afin de réduire les risques de contamination. Mais cette annonce ne trompe personne. Elle intervient sur fond d’une nouvelle prise de bec entre les deux pays, après qu’un fonctionnaire chinois du Bureau des affaires taïwanaises ait récemment évoqué Taïwan sous le nom de « Taipei, Chine« . Selon les règles établies au terme d’un accord conclu en 1981, la Chine devrait utiliser le terme de « Taipei chinois« . Réaction d’un responsable du Conseil des affaires continentales de Taïwan : « La Chine a intentionnellement appelé l’équipe taïwanaise par le nom incorrect de « Taipei, Chine », ce qui ne fera qu’accroître le ressentiment du peuple taïwanais« . Dans le même temps, les autorités taïwanaises ont annoncé qu’aucun représentant officiel de Taïwan n’assisterait aux Jeux.
— Publié le 31 janvier 2022