Clap de fin pour Tamas Ajan. Le président de la Fédération internationale d’haltérophilie (IWF), mis en cause pour des faits de corruption par un reportage de la chaîne de télévision allemande ARD, n’est plus membre du CIO. Il a démissionné de l’institution olympique, dont il était membre honoraire. Le dirigeant hongrois, âgé de 81 ans, a déjà renoncé à la fin du mois de janvier à exercer pleinement sa fonction de président de l’IWF. Il s’est mis volontairement en retrait pendant une période de 90 jours, laissant la place le temps d’un intérim à l’Américaine Ursula Papandrea. La démission de Tamas Ajan a été acceptée par la commission exécutive du CIO « avec le plus grand respect ». Le dirigeant hongrois a justifié son retrait en expliquant que les allégations dont il était l’objet « prenaient le pas sur les préparatifs et les compétitions olympiques » dans son sport de prédilection, l’haltérophilie. Il continue à nier les faits qui lui sont reprochés, mais insiste sur sa volonté, en quittant le CIO, de « protéger la réputation de son sport et celle du mouvement olympique. »
— Publié le 4 mars 2020