La Coupe du monde de biathlon a pris fin dimanche à Oslo. Il a fallu attendre la dernière étape du calendrier pour connaître les vainqueurs du classement général, Sturla Laegreid chez les hommes et Franziska Preuss chez les femmes. Une saison palpitante, donc, qui a permis à l’Union internationale de biathlon (IBU) d’enregistrer des records. Les heures de visionnage ont augmenté de manière spectaculaire en Finlande (+13%), en Norvège (+13%), en Pologne (+11%) ou en Suisse (+43%). « En France et en Allemagne, 43,8 millions et 133 millions d’heures de visionnage ont été générées respectivement, et les marchés scandinaves ont régulièrement obtenu plus de 50 % de parts de marché », ajoute l’IBU. Les audiences ont également été au rendez-vous lors des Championnats du monde de Lenzerheide en février : en hausse de presque 20% en Suisse par rapport à l’édition 2024. Les parts de marché de l’événement ont atteint 41 % en Allemagne, 82% en Norvège, 81% en Suède et 71% en Finlande.
L’IBU le souligne également : les vidéos publiées sur ses réseaux sociaux ont atteint 240 millions de vues, une hausse de 60% par rapport à l’année précédente. Le site de l’instance a aussi enregistré une augmentation de plus de 50 % du nombre de visiteurs (4,5 millions), tandis que l’application de l’IBU a été téléchargée plus de 220.000 fois. La fédération peut espérer croître encore l’hiver prochain au regard de l’émergence de nouvelles nations : 14 pays différents sont montés sur le podium au cours de la saison, « un record dans l’histoire récente du biathlon ». La France, la Norvège, la Suède, l’Allemagne et l’Italie ont mangé les plus grosses parts du gâteau, mais la Lettonie, les États-Unis, la Slovénie, l’Ukraine, la Tchéquie, la Finlande, la Slovaquie, la Suisse et la Bulgarie ont également réussi à tirer leur épingle du jeu.
