L’information est révélée par l’agence Kyodo News : toutes les personnes accréditées pour les Jeux de Tokyo devront régulièrement procéder à un test salivaire pendant leur séjour dans la capitale japonaise. Passé les trois premiers jours, où elles seront testées de façon quotidienne, la fréquence des prélèvements dépendra de leurs contacts avec les athlètes. Les personnes accréditées les plus proches des compétiteurs seront testées tous les trois ou quatre jours. Pour les autres, sans contact direct avec les athlètes, il est prévu un test tous les sept jours. Les résultats des tests salivaires seront disponibles dans les 24 heures suivant l’envoi des échantillons. Les personnes déclarées positives au COVID-19 seront testées à nouveau. Les organisateurs des Jeux prévoient d’installer du matériel de prélèvement dans une soixantaine de lieux, dont les hôtels officiels et les sites olympiques. Mais l’idée de mettre en place un immense centre de collecte des échantillons, comme celui prévu au village des athlètes, aurait été abandonnée pour des raisons logistiques. Les organisateurs japonais craignent en effet un engorgement rapide et des files d’attente interminables. Selon les dernières estimations, discutées cette semaine à l’occasion de la réunion en mode virtuel de la commission de coordination, le nombre d’accrédités venus de l’étranger serait réduit à un maximum de 78.000 personnes, contre environ 180.000 dans le plan initial.