Un troisième homme pourrait se lancer dans la course à la présidence du comité olympique français (CNOSF). Après Michel Vion (ski alpin) et Patrice Martin (ski nautique), Thierry Rey songe à son tour à la succession de Denis Masseglia. Lui aussi a été champion du monde. Mais à la différence de Michel Vion et Patrice Martin, Thierry Rey n’est pas président d’une fédération sportive. L’ancien judoka, aujourd’hui conseiller spécial au COJO Paris 2024, l’a expliqué à RMC Sport : « Je suis un militant acharné du sport et de ses valeurs. Il y aura beaucoup de choses qui vont se passer d’ici Tokyo, notamment des élections. Alors je réfléchis, je regarde. Ce sont des choses qui peuvent m’intéresser, après il y a beaucoup de conditions qui doivent être remplies pour concrétiser ces choses : il faut travailler, avoir une équipe, un programme… Mais voilà, comme je le disais je suis un amoureux du sport, et il y a des gros challenges à jouer pour le sport français. Je pense aux Jeux, mais aussi à la place du sport dans le pays. (…) Je considère que le sport n’est peut-être pas suffisamment reconnu, et j’ai envie de porter ses valeurs, de porter son message. » L’ancien conseiller sport de François Hollande à l’Elysée se refuse encore à se déclarer candidat à la présidence du CNOSF. A ce stade, même s’il avoue se sentir capable « d’être la voix du sport en France, celle des fédérations françaises », Thierry Rey avance à pas feutrés. « C’est un chemin à creuser, une piste à étudier, dit-il. Ça m’intéresse, mais je ne le ferai pas seul, je ne fais pas ça pour mon ego. »
— Publié le 3 août 2020