Un pas en avant, un pas en arrière pour Thomas Bach. Après avoir fustigé l’organisation par la Russie de ses propres événements internationaux, lors du Forum des fédérations internationales la semaine passée à Lausanne (photo ci-dessus), le président du CIO semble vouloir calmer le jeu. Présent mardi 21 novembre à New York pour l’adoption par les Nations Unies de la Trêve olympique, le dirigeant allemand s’est exprimé devant les médias sur les Jeux de l’Amitié, prévus en septembre 2024 à Moscou et Ekaterinburg. Il en a profité pour suggérer qu’il était encore beaucoup trop tôt pour brandir la menace de sanctions à l’égard des athlètes présents à l’événement multisport. « Nous n’en sommes pas encore là, a répondu Thomas Bach à une question de l’agence TASS. Nous avons entendu parler des projets d’organisation de ces Jeux de l’Amitié par le président de la Fédération de Russie et par le gouvernement russe. Le CIO et l’Agence mondiale antidopage ont exprimé très clairement leur position. Nos événements sportifs doivent être organisés par des organisations sportives et ils doivent respecter les règles des organisations sportives. Mais il serait prématuré de parler des conséquences. Toutes les options sont possibles. » Emboitant le pas du CIO, l’AMA a pris position à son tour, en fin de semaine passée depuis Montréal, contre l’organisation des Jeux de l’Amitié. Son président, le Polonais Witold Banka, est allé jusqu’à évoquer des « conséquences » pour les athlètes participant aux compétitions.
