Thomas Bach a bouclé son périple aux Etats-Unis comme il l’avait débuté : au pas de course. Mais le président du CIO l’a fait dans un autre fuseau horaire. Après avoir ouvert sa semaine américaine à New York, dans le cadre très formel des Nations Unies, le dirigeant allemand a terminé sa visite à Los Angeles, avec une série de rencontres avec les organisateurs des Jeux d’été en 2028. Dans l’intervalle, Thomas Bach a passé deux jours dans l’Utah, où se tiendront les Jeux d’hiver en 2034. Au programme, une visite de l’université de l’Utah, une étape à l’ovale olympique de patinage de vitesse et au parc du même nom à Park City, des rencontres avec les organisateurs des Jeux d’hiver 2034, avec les athlètes, et même avec des dirigeants de l’Église mormone à Salt Lake City. Thomas Bach était accompagné du directeur général du CIO, Christophe de Kepper, et du directeur exécutif des Jeux olympiques, Christophe Dubi. Sans surprise, la question du dopage été évoquée pendant la visite de Thomas Bach dans l’Utah, plus précisément l’ajout par le CIO d’une clause de résiliation dans le contrat de ville-hôte signé avec Salt Lake City dans l’éventualité où les Etats-Unis remettraient en cause l’autorité de l’AMA. Pour Thomas Bach, cette clause a été ajoutée pour « indiquer à nos amis de Salt Lake qu’une tierce partie pourrait prendre une décision susceptible d’avoir un impact sur notre partenariat. » Gene Syke, le président du comité olympique et paralympique américain (USOPC), s’est montré plus direct dans ses réponses aux médias : « Le CIO ne veut absolument pas perdre l’Utah en 2034. » Tout est dit.
— Publié le 30 septembre 2024