L’avenir olympique de l’haltérophilie s’écrit désormais en pointillés. Thomas Bach l’a reconnu mercredi 7 octobre, au terme de la réunion de la commission exécutive : le CIO n’est pas satisfait de la façon dont la fédération internationale de la discipline (IWF) évolue dans sa gouvernance, sa transparence et la représentation des athlètes. Certes, le dirigeant allemand a pointé des progrès dans la façon dont l’haltérophilie gère son programme de lutte contre le dopage, désormais confié à l’Agence de contrôle indépendante. Mais le reste des dossiers chauds ne semble encore satisfaire le CIO et son président. « Sur la question de la gouvernance, nous avons de grandes préoccupations, a expliqué Thomas Bach en conférence presse, mercredi 7 octobre. Nous sommes très préoccupés par l’absence de progrès, en ce qui concerne les réformes des statuts de l’IWF. Un autre sujet de préoccupation concerne la représentation des athlètes au sein de la fédération, qui doit absolument être renforcée. Nous allons informer l’IWF de notre inquiétude. Nous lui expliquerons également que nous sommes en train de revoir le programme et les quotas de places pour les Jeux de Paris 2024. Nous nous réservons le droit, si nécessaire, de prendre d’autres mesures, y compris une révision de la place de l’haltérophilie dans le programme des Jeux de Paris 2024. »
— Publié le 8 octobre 2020