A trois semaines pile de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Pékin 2022 (4 au 20 février), les autorités chinoises renforcent les mesures sanitaires face à la hausse des cas de COVID-19. Jeudi 13 janvier, la plupart des accès à la ville portuaire de Tianjin, distante de la capitale chinoise de moins de 120 km, ont été fermés. Avec ses 14 millions d’habitants, et sa proximité avec Pékin (moins d’une heure en train à grande vitesse), Tianjin est désormais pointée du doigt comme la zone urbaine à isoler en priorité, dans la perspective du rendez-vous olympique. Depuis jeudi, toutes les liaisons en train, mais aussi en taxi, ont été suspendues vers les autres villes, dont Pékin. Le covoiturage est également interdit. Les autoroutes sont fermées. Les personnes quittant la ville doivent présenter un test anti-COVID négatif et demander une autorisation spéciale. Les autorités locales ont effectué mercredi 12 janvier une deuxième opération de masse de dépistage du coronavirus. Il a été demandé aux habitants d’attendre chez eux, sans sortir, le résultat du test. A Pékin, les autorités demandent depuis cette semaine aux résidents de signaler s’ils ont visité la ville portuaire voisine au cours des dernières semaines. La Chine a enregistré 124 cas de COVID-19 jeudi 13 janvier, dont 41 à Tianjin.
— Publié le 14 janvier 2022