Beaucoup de bruit pour rien? Les trois juristes désignés par le comité olympique japonais pour enquêter sur des soupçons de corruption lors de l’attribution à Tokyo des Jeux de 2020 ont rendu leur rapport. Et il ne contient aucune preuve. Pas le moindre indice d’un paiement frauduleux de 2 millions de dollars réalisé pendant la campagne de candidature. En mai dernier, deux juges d’instruction français avaient pourtant ouvert une enquête sur un paiement destiné à la société Black Tidings, basée à Singapour et détenue par Papa Massata Diack, le fils de l’ancien président l’IAAF, Lamine Diack. Le rapport des trois juristes conclue que le versement ne vient « en violation d’aucune loi au Japon » et « qu’aucune violation du code d’éthique du Comité international olympique n’a pu être trouvée. » Affaire classée.