A quatre ans d’accueillir le monde à l’occasion des Jeux d’hiver de Pékin 2022, la Chine cherche à se donner l’image d’un pays où le dopage est combattu sans répit. L’agence chinoise antidopage (CHINADA) a annoncé mardi 9 janvier, à un mois pile de l’ouverture des Jeux de PyeongChang 2018, réaliser désormais plus de 1.000 tests par an. A eux seuls, les athlètes chinois des disciplines d’hiver ont été contrôlés 400 fois depuis le mois de septembre, plus de 200 athlètes ayant été testés au cours du seul mois de décembre 2017. Les sportifs chinois figurant sur les listes du haut niveau doivent se soumettre à un examen écrit sur les règles et les dangers du dopage pour participer aux championnats nationaux et aux grandes compétitions internationales. Une procédure également imposée à leurs entraîneurs. En 2017, CHINADA a découvert 70 cas positifs dans le sport chinois, soit 25 de plus que l’année précédente. Une hausse jugée par les autorités sportives comme la preuve de leurs efforts pour lutter contre le dopage.
— Publié le 10 janvier 2018