— Publié le 21 février 2025

Tony Estanguet, « une source d’inspiration » pour Edgar Grospiron

Alpes françaises 2030

En pleine tournée médiatique, Edgar Grospiron est passé sur le plateau de la chaîne L’Équipe jeudi 20 février. Très à l’aise, le président du Comité d’organisation des Jeux d’hiver 2030 a rappelé sa volonté de lancer le projet sans attendre. « Les échéances ne sont pas si lointaines, on doit être vite en action donc il va falloir attaquer la pente, a-t-il glissé en utilisant la métaphore sportive. Le premier défi, c’est de structurer une organisation qui fonctionne. Pour qu’elle fonctionne, il va falloir que le concept qui a été déterminé soit ficelé, budgété dans le détail, de manière à ce que l’organisation que je vais mettre en place puisse travailler et avancer le plus rapidement possible. Le défi est là, dans les trois ou quatre premiers mois, d’aller ficeler correctement et budgéter au centime près ce dispositif qu’on va mettre en place dans cinq ans. »

Celui que l’on présente maintenant comme « le Tony Estanguet des montagnes » espère ainsi marcher dans les pas de l’un des grands artisans du succès de Paris 2024, mais à sa manière. « Tony a fait un super travail. C’est pour moi une source d’inspiration. Après, je ne suis pas Tony Estanguet. J’ai ma personnalité, ma façon d’être, ma façon de faire, mon expérience. Ma méthode sera sans doute différente de celle de Tony », prévient-il. Le champion olympique de ski de bosses d’Albertville 1992 a aussi été interrogé sur l’un des gros points d’interrogation de la carte des sites : Val d’Isère, qui n’accueillerait aucune épreuve dans la configuration actuelle. « Je vais devoir apporter des arguments pour dire si oui ou non Val d’Isère a sa place sur la carte, avec des chiffrages, savoir à quel prix, dans quelles conditions, répond le Haut-Savoyard. Je pars dans une position neutre. Je vais devoir me faire une opinion sur le sujet. Cette opinion, je l’aurai après le passage des experts. Ensuite, je vais devoir défendre ce qui me paraît être le mieux pour le projet auprès du bureau exécutif et une décision collégiale sera prise. Je ne suis pas là pour imposer les choses, je suis là pour convaincre de ce qui est bon pour le projet. Ma voix, elle compte, mais elle ne domine pas les autres. »