L’Association des fédérations internationales des sports olympiques d’été (ASOIF) joue la transparence. Réuni en début de semaine à Lausanne, pour la dernière fois de l’année, son Conseil a balayé un grand nombre de sujets, dont la préparation des Jeux de Paris 2024 et Los Angeles 2028, la gouvernance, la question russe, et sans surprise les finances. Il a été décidé de rendre public la ventilation des revenus issus des Jeux de Tokyo 2020 distribués aux fédérations internationales. En tête de liste, World Athletics se détache du lot avec une subvention de 39,48 millions de dollars. Elle devance un duo composé des fédérations internationales de natation (FINA) et gymnastique (FIG), dont la part s’élève à 31,36 millions de dollars. Cinq autres instances suivent à quelques longueurs – UCI, FIVB, FIBA, FIFA et ITF – chacune ayant reçu la somme de 24,34 millions de dollars. En queue du classement figurent les fédérations internationales de golf (IGF), rugby (World Rugby) et pentathlon moderne (UIPM). Leur subvention s’élève à 12,98 millions de dollars. Les sommes versées au titre des Jeux de Tokyo 2020 sont toutes strictement identiques à celles distribuées après les Jeux de Rio 2016. Précision : les instances internationales des sports additionnels ne sont pas concernées par cette répartition des recettes du CIO pour les Jeux olympiques.
