Les jeux seraient-ils déjà faits ? A quelques jours de l’élection à la présidence de l’AIBA, prévue le 12 décembre en mode virtuel, le Russe Umar Kremlev semble faire la course en tête. Il annonce avoir reçu le soutien écrit de plus de 30 fédérations nationales membres de l’instance mondiale de la boxe. Difficile à vérifier à ce stade très avancé de la campagne, mais son équipe de candidature appuie le propos en citant près d’une vingtaine de ces soutiens : Hongrie, Colombie, Pologne, Serbie, Slovénie, Monténégro, Vénézuela, Biélorussie, Laos, Géorgie, Cambodge, Ukraine, Mongolie, Ouzbékistan, Madagascar, Brunei, Sainte Lucie, Trinité-et-Tobago. Toujours selon son équipe de campagne, plus de 60 % des pays concernés par le scrutin présidentiel du 12 décembre se seraient rangés dans son camp. Le dirigeant russe, actuel secrétaire général de la Fédération russe de boxe, n’a pas lésiné sur les promesses. Dans son manifeste de candidat, il assure être en mesure, en cas de victoire, de régler les dettes de l’AIBA en seulement six mois, puis de trouver plus de 50 millions de dollars pour relancer un programme de développement de la boxe un peu partout dans le monde.
