La question des athlètes transgenres a été à l’ordre du jour d’une réunion entre cinq organisations sportives internationales, en fin de semaine passée à Lausanne. Les représentants de World Athletics, de l’IPC, des fédérations internationales d’aviron (FISA), golf (IGF) et tennis (ITF), se sont retrouvés autour d’une table pour tenter de trouver un accord sur la participation aux compétitions des athlètes transgenres. Le résultat a pris la forme d’un communiqué commun, publié par World Athletics. Le document rappelle que « la testostérone est le premier élément connu expliquant la différence de performance entre les hommes et les femmes ». Il annonce surtout une norme commune aux cinq organisations, inspirée du règlement de World Athletics sur les athlètes hyperandrogènes. En vertu de cet accord, une fédération qui déciderait d’utiliser le niveau de testostérone dans le but de distinguer les athlètes hommes et femmes devrait adopter une barrière fixée au maximum à 5 nmol/L (nanomoles par litre) pour être éligible dans la catégorie féminine. De son côté, le CIO a fixé une norme moins élevée, à 10 nmol/L. Les quatre fédérations internationales et l’IPC se sont également mis d’accord pour former deux groupes de travail, destinés respectivement à aider les fédérations internationales soucieuses d’établir des règles en la matière, et à lancer un programme de recherche sur les athlètes transgenres.
— Publié le 4 novembre 2019