
Après la Chine et les Jeux de Pékin 2022, un deuxième sujet de mobilisation pour le respect des droits de l’homme frappe à la porte du CIO à Lausanne. Il concerne l’Iran. Le responsable de la campagne « Unis pour Navid », créée l’an passée pour protester contre l’exécution du lutteur iranien Navid Afkari, a envoyé cette semaine une lettre à Thomas Bach, pour demander à l’instance olympique de prendre des mesures sévères contre le régime iranien. Le courrier mentionne les cas de plus d’une demi-douzaine d’athlètes iraniens contraints par leur dirigeants, au cours des 15 dernières années, de perdre intentionnellement des matchs ou de se retirer des compétitions pour ne pas avoir à affronter des adversaires israéliens. Dans son courrier au CIO, l’ancien lutteur iranien Sardar Pashaei explique que « le fait que des athlètes iraniens soient contraints de perdre pour éviter de concourir contre des athlètes israéliens constitue une violation manifeste de la Charte et des valeurs olympiques. » Réponse du CIO : « Nous prenons note de la lettre et allons continuer à étudier les affaires citées. »