Svein Arne Hansen, le président de l’Association européenne d’athlétisme (AEA), n’en démord pas : l’avenir de l’athlétisme passe à coup sûr par le développement de sa dernière nouveauté, le DNA (Dynamic New Athletics). Lancée l’an prochain à l’occasion de la deuxième édition des Jeux Européens, prévus du 21 au 30 juin 2019 à Minsk, cette version très innovante a été testée la semaine passée dans la capitale de la Biélorussie. Elle le sera une nouvelle fois au printemps prochain, dans le même stade de Minsk, avant ses débuts officiels aux Jeux Européens 2019. « Ce que nous allons voir à Minsk sera seulement la face visible de l’iceberg, explique Svein Arne Hansen dans un communiqué de l’AEA. Nous aimerions beaucoup voir le DNA pratiqué dans les clubs et les écoles, car cette formule est vraiment adaptée à tous les niveaux. » Le président de l’AEA précise réfléchir également au développement du DNA après les Jeux Européens, avec une possible version digitale. Pour rappel, le DNA se présente comme un mélange d’athlétisme et de crossfit, avec des épreuves traditionnelles, un « track’athlon », et un relais mixte disputé à la manière d’une poursuite.
— Publié le 3 octobre 2018