Les apparences sont trompeuses. Le choix de Los Angeles 2028 pour ses sports additionnels – baseball/softball, lacrosse, flag footbal, cricket et squash – le laisse suggérer, avec l’abandon du breaking, mais le CIO ne recule pas sur les sports urbains. Pour preuve sa dernière initiative, une compétition digitale baptisée Let’s Move Street Challenge, lancée en collaboration avec Samsung, l’un des partenaires mondiaux du CIO au sein du programme TOP. Les spécialistes du BMX freestyle, du breaking et du skateboard sont invités à réaliser une vidéo de 30 secondes de leur meilleure performance, puis l’envoyer sur le site du CIO, Olympics.com. En jeu, le titre de champion du Let’s Move Street Challenge. Et, surtout, une invitation à assister dans les coulisses à la première édition des Séries olympiques de qualification, prévue du 16 au 19 mai 2024 à Shanghai. La décision reviendra à un jury mixte, composé d’un expert de chacune des trois disciplines et du public. Kit McConnell, le directeur des sports du CIO, l’a expliqué à FrancsJeux : « L’objectif de ce challenge est de célébrer la communauté des sports urbains à travers le monde. Les adeptes de BMX freestyle, breaking et skateboard pratiquent un sport individuel, mais ils appartiennent à une communauté. Ils vivent digital. Ils utilisent les réseaux sociaux pour partager ce qu’ils font, leurs performances et leurs idées, mais aussi pour voir ce que font les autres. » L’absence du breaking aux Jeux de Los Angeles 2028 ? Tout sauf une sanction, assure Kit McConnell. « Le breaking va être extraordinaire aux Jeux de Paris 2024, sur la place de la Concorde, prédit-il. Il n’y a aucune critique au sein du mouvement olympique de sa présence comme sport additionnel. Mais nos règles sont souples. Un sport peut entrer, puis sortir, et entrer à nouveau. Le baseball/softball en est un bon exemple. Présent à Tokyo 2020, il n’a pas été retenu pour Paris 2024, mais fera son retour à Los Angeles en 2028. »
