L’haltérophilie s’enfonce encore un peu plus dans la crise. Ecartée provisoirement du programme des Jeux de Los Angeles 2028, la discipline est frappée par une nouvelle affaire de dopage. Pas la moindre, puisqu’elle concerne l’un de ses plus grands noms. Le Kazakh Nijat Rahimov, champion olympique des 77 kg aux Jeux de Rio en 2016, a été suspendu huit ans pour infraction aux règles antidopage par le Tribunal arbitral du sport (TAS). Il perd sa médaille d’or et sera rayé du palmarès. Champion du monde une année plus tôt, il était l’objet depuis plus d’un an d’une procédure de l’Agence de contrôle internationale (ITA), en charge de la lutte antidopage au nom de la fédération internationale (IWF). L’ITA l’accusait d’avoir enfreint les règles antidopage, après avoir découvert quatre substitutions d’échantillons d’urine au cours des derniers mois avant les Jeux de Rio 2016. L’affaire avait été portée devant le TAS. Déjà accusé d’une première infraction, le Kazakh est suspendu huit ans, la sanction habituelle en cas de récidive. Son nom vient s’ajouter à une longue liste de médaillés olympiques rayés des palmarès pour cause de dopage, dans un sport dont l’avenir olympique semble de plus en plus compromis.
