Le mouvement prend de l’ampleur. Après la Norvège et l’Ukraine, deux autres pays ont annoncé leur décision de ne pas assister au prochain congrès de la Fédération internationale de gymnastique (FIG). La Pologne et l’Estonie ne se rendront pas à Istanbul, le mois prochain. Les quatre contestataires veulent exprimer ainsi leur opposition à la présence au congrès des dirigeants russes et biélorusses. Depuis le début du conflit en Ukraine, la FIG a banni les athlètes des deux pays. Mais, à l’image du CIO, l’instance accepte toujours leurs dirigeants. Le congrès de la FIG devait initialement se tenir à Sandefjord, en Norvège, mais il a été déplacé après l’annonce par la Fédération norvégienne de gymnastique que les officiels russes et biélorusses ne seraient pas autorisés à y participer. Il se déroulera donc en Turquie, comme l’an passé. Le président de la Fédération russe de gymnastique, Vasily Titov, est membre du comité exécutif de la FIG. La Biélorusse Nellie Kim, de son côté, occupe l’un des trois sièges de vice-président de l’instance.
— Publié le 4 octobre 2022