— Publié le 3 février 2023

Un contrat qui fait polémique

Football

Polémique en vue. La Nouvelle-Zélande et l’Australie, les deux pays organisateurs du Mondial féminin de football 2023 (20 juillet au 20 août), ont demandé à la FIFA de s’expliquer sur l’annonce prochaine d’un contrat de partenariat signé pour l’événement avec l’office du tourisme d’Arabie saoudite. Les deux fédérations nationales concernées ont assuré ne pas avoir été consultées par la FIFA sur cet accord avec Visit Saudi. Elles expliquent avoir écrit conjointement à l’instance internationale « pour clarifier de toute urgence la situation ». Pour Kathryn Gill, la co-présidente du syndicat des footballeurs professionnels australiens, la FIFA doit « respecter tous les droits de l’homme internationalement reconnus et exercer son influence considérable lorsqu’ils ne sont pas respectés ou protégés. L’objectif des joueuses est de faire de la Coupe du Monde féminine 2023 une véritable force du bien et elles continueront à demander des comptes à la FIFA lorsqu’elle y portera atteinte ». Même opposition sans nuance chez Amnesty International. Sa chargée de campagne pour l’Australie, Nikita White, a expliqué ne pas comprendre comment la FIFA pouvait conclure un accord pour un Mondial féminin avec un pays où « une femme ne peut même pas travailler sans l’autorisation de son tuteur masculin. Le parrainage de la Coupe du Monde de football féminin par les autorités saoudiennes serait un cas d’école de blanchiment sportif ».