C’est officiel. Comme annoncé avec quelques heures d’avance par l’agence Kyodo News, le conseil de l’Union internationale de patinage (ISU) a pris la décision de maintenir le Grand Prix de patinage artistique et danse sur glace pour l’année 2020. Les six étapes du circuit mondial se dérouleront, comme prévu initialement, entre octobre et décembre au Canada, en Chine, France, au Japon, en Russie et aux Etats-Unis. Mais, pandémie oblige, les compétitions auront une allure, et surtout une dimension, très inférieures à la normale. « Le Conseil a accepté la proposition que chaque Grand Prix devienne une épreuve nationale », précise l’ISU dans un communiqué. En clair, une sorte de championnat national, avec une participation limitée aux compétiteurs et aux juges du pays-hôte, aux athlètes s’entraînant dans le pays et ceux résidant dans une zone géographique proche. Les patineurs issus d’un pays n’ayant pas d’étape sur son sol se verront attribuer un Grand Prix en fonction de leur zone géographique. La finale du Grand Prix 2020 est prévue à Pékin, du 10 au 13 décembre. Elle a été maintenue malgré la décision des autorités chinoises de fermer leurs frontières aux événements sportifs internationaux, en raison de son statut de test pré-olympique pour les Jeux d’hiver 2022. Mais l’ISU le précise dans son communiqué : sa tenue sera « discutée avec les partenaires chinois de l’ISU pour déterminer si et quand la finale pourrait se tenir. »
