Le comité olympique et paralympique américain (USOPC) veut faire entendre sa voix dans le mouvement de mobilisation contre le racisme, aux Etats-Unis, après la mort de George Floyd à Minneapolis. Sa directrice générale, Sarah Hirshland, a annoncé lundi 8 juin la décision de l’USOPC de créer un groupe de pression destiné à « permettre aux voix des athlètes noirs de se faire entendre. » Dans une lettre envoyée aux olympiens, Sarah Hirshland a expliqué que ce nouveau groupe composé pour l’essentiel d’athlètes américains aura notamment pour mission de faire le point sur « les règles et le fonctionnement de l’USOPC qui constituent un frein au progrès », dont l’interdiction de manifester pendant une compétition. « Nous allons également plaider pour un changement au niveau mondial », a suggéré Sarah Hirshland, précisant que « tous les athlètes de Team USA intéressés à participer » étaient les bienvenus. La décision de l’USOPC intervient trois jours seulement après l’organisation par le comité olympique américain d’une réunion publique sur le racisme, les brutalités policières et l’injustice sociale. Pour rappel, la règle 50 de la Charte olympique interdit toute manifestation de « propagande politique, religieuse ou raciale » dans le cadre des Jeux olympiques.
