— Publié le 21 novembre 2022

Un groupe de travail pour lutter contre la corruption

Japon

En réaction au scandale de corruption lié aux Jeux de Tokyo 2020, le Japon a décidé de se doter d’une ligne de conduite plus rigoureuse pour la gouvernance de ses grands événements sportifs. L’Agence japonaise des sports et le comité national olympique (JOC) ont fait cause commune pour cette initiative. Aux manettes, l’ancien lanceur de marteau Koji Murofushi (photo ci-dessus), ex directeur des sports de Tokyo 2020, aujourd’hui commissaire de l’Agence japonaise des sports. Un groupe de travail a été formé par les deux instances. Il a tenu sa première réunion en fin de semaine passée à Tokyo, en présence notamment d’experts juridiques et comptables. Objectif annoncé : mettre en place d’ici le premier trimestre de l’an prochain un cadre de travail et des grands principes plus rigoureux et transparents pour les comités d’organisation d’événements sportifs internationaux au Japon, dont les Jeux Asiatiques 2026 à Nagoya et Aichi, voire les Jeux d’hiver 2030 à Sapporo. Le groupe de travail devrait interviewer dans les semaines à venir d’anciens membres du comité d’organisation des Jeux de Tokyo 2020. Selon la NHK, les Japonais souhaitent s’inspirer du modèle du COJO Paris 2024, où les partenaires, les athlètes et les autres parties prenantes peuvent signaler toute tentative de corruption ou manquements à l’éthique.