Paradoxe. La troisième étude de l’Association des fédérations internationales des sports olympiques d’été (ASOIF), publiée cette semaine, la classe dans le top 6 des meilleures instances. Mais World Rugby se penche sur sa gouvernance. Elle a annoncé via un communiqué, mercredi 17 juin, avoir lancé une étude indépendante sur le sujet. Elle sera supervisée par une personnalité reconnue dans le mouvement sportif, l’Anglais Hugh Robertson, le président du comité olympique britannique (BOA), ancien ministre des Sports. Bill Beaumont, le président de World Rugby (photo ci-dessus, avec Bernard Laporte), réélu cette année pour un deuxième mandat de 4 ans, l’explique dans le communiqué : « Dans notre programme, Bernard Laporte (vice-président de World Rugby) et moi-même avons promis d’entreprendre une réforme de la gouvernance afin de garantir que le rugby mondial soit réactif dans sa réflexion et sa prise de décision et que nos structures reflètent davantage la diversité et les valeurs de notre jeu. » Le groupe de travail appelé à préparer cette réforme est également composé, en plus de Bill Beaumont, Bernard Laporte et Hugh Robertson, de deux membres dits indépendants : Peter Cosgrove, l’ancien gouverneur général d’Australie, et l’Américaine Angela Ruggiero, médaillée d’or olympique en hockey sur glace, ancienne présidente de la commission des athlètes du CIO. Commentaire de Hugh Robertson : « Le rugby est un sport mondial florissant, avec un esprit d’inclusion, d’unité et de diversité, et je m’engage à faire en sorte que cela se reflète dans le processus de réforme et dans toute recommandation faite par le groupe de travail. » La réforme annoncée par Bill Beaumont ayant la volonté de se pencher sur les questions de parité des sexes et de diversité au sein de World Rugby, plusieurs femmes ont été intégrées au groupe de travail, dont l’internationale française Safi N’Diaye.
— Publié le 18 juin 2020